Ici, vous allez simplement apprendre à faire un documentaire.
Je m'appelle Benjamin Picard, je vis en Polynésie française et je suis producteur et réalisateur de films documentaires.
Ma société de production : Oceania film
Vos histoires
Vous avez certainement déjà vu beaucoup de choses sur internet.
Des sites qui vous parlent de technique, de matériel, d’astuces en tout genre pour améliorer vos films. Untel vous montre comment faire un plan digne de Georges Lucas, un autre vous présente le meilleur « Set up » de matériel.
Vous dévorez tout ce qui parle de vidéo ou qui prétend vous dire comment filmer.
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Pourquoi ?
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Parce que, vous aussi, vous voulez être derrière la caméra et fabriquer ces images.
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Pourquoi ?
Pourquoi vouloir maîtriser la caméra ? Qu’est-ce qui vous motive ? Vous êtes-vous déjà posé cette question ?
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J’ose une réponse.
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Parce que, vous aussi, vous voulez raconter vos histoires, pour témoigner et montrer aux autres votre perception du monde.
Un film, c’est tellement puissant quand il s’agit de transmettre des émotions ou des idées.
Un documentaire, c’est tellement magique parce que bien sûr, ça vient du réel.
Mon expérience
"Porter la vie" au sens maternel du terme, c'est enfanter, c'est s'apprêter à donner au monde une création unique et singulière.
C'est ce que je m'efforce de faire depuis plus de 25 ans, donner vie à des films, les miens, mais aussi ceux des autres.
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Quand j'étais étudiant en école de cinéma, j'ai découvert les films de Frederick Wiseman, de Raymond Depardon, de Claire Simon et autres documentaristes talentueux. Là, il y a eu cette petite voix qui dit "Ouais, c'est ça que je veux faire !"
Alors ça a pris du temps, des détours, j'ai beaucoup douté, je n'ai jamais abandonné, et plus j'avance plus je mesure à quel point la route est encore longue.
Plus tard j'ai fait mes films, puis j'ai commencé à produire ceux des autres, à me battre pour que leurs films existent.
Qui sont ces autres ?
Des auteurs expérimentés pour certains, mais aussi, et de plus en plus, des gens totalement néophytes et dont la seule légitimité à faire un film est cette absolue nécessité de porter leur réalité à l'écran.